Une Cuisine Saine, Sans Perturbateurs

Chers amis de la santé, chères mamans,
Je prends aujourd’hui la plume pour vous parler d’un espace central dans nos vies : la cuisine. Cet endroit où nous préparons nos repas doit devenir un sanctuaire de bien-être, loin des toxines invisibles à l’œil nu qui menacent pourtant notre santé. Inspirée par les découvertes du livre de Corinne Lalo, Les perturbateurs endocriniens : Tout ce qu’on ne vous dit pas, je souhaite partager avec vous des conseils simples et pratiques pour transformer votre cuisine en un lieu sûr et sain.

Saviez-vous par exemple que ces poisons invisibles peuvent se cacher dans nos ustensiles et aliments quotidiens ? Corinne Lalo nous met en garde contre les perturbateurs endocriniens présents dans les poêles antiadhésives abîmées, les plastiques alimentaires et les conserves. Ces toxines s’infiltrent insidieusement dans notre organisme, déséquilibrant nos hormones et favorisant des maladies chroniques.

Voici quelques gestes concrets pour reprendre le contrôle :

1. Adieu les poêles antiadhesives usées !

Ces ustensiles libèrent des substances toxiques lorsqu’ils sont chauffés. Préférez les matériaux comme l’inox, la fonte ou la céramique, sans revêtement chimique. Je suis moi-même passée à l’inox, et bien que cela demande un petit ajustement dans les méthodes de cuisson, le changement en vaut la peine. Un feu plus doux, une légère couche d’huile d’olive pour éviter que cela n’accroche, et tout se passe très bien ! De plus, cuisiner ainsi permet par voie de conséquence de cuire de manière moins agressive, préservant ainsi les saveurs et la qualité des aliments.

2. Attention aux boîtes de conserve et canettes

Leur revêtement intérieur en plastique contient des substances féminisantes. Optez pour des bocaux en verre ou des conserves garanties sans BPA.

3. Ne réchauffez plus vos plats dans des contenants en plastique

La chaleur favorise la libération de perturbateurs endocriniens. Préférez le verre, la porcelaine ou la céramique pour vos plats au micro-ondes.

4. Remplacez le papier cuisson traditionnel

Il est souvent traité avec des substances chimiques qui migrent dans les aliments. Préférez les alternatives non blanchies et sans revêtement.

5. Nettoyez naturellement

Vos produits ménagers peuvent contenir des solvants nocifs. Faites simple : vinaigre blanc, bicarbonate de soude et savon noir suffisent pour une cuisine éclatante et saine.

6. Un allié précieux : la cuisson à la vapeur douce

Imaginez un sauna : la chaleur douce et l’humidité éliminent les impuretés de la peau en la faisant transpirer, tout en vous offrant un moment de détente : très bon pour votre vitalité ! Il en va de même pour vos aliments ! La cuisson à la vapeur douce agit comme un sauna pour les légumes : elle purifie les résidus de pesticides de surface tout en préservant leurs vitamines et nutriments essentiels. Cette méthode, expliquée dans le « Tout à la Vapeur Douce : Pourquoi et Comment » de Christine Bouguet-Joyeux, est parfaite pour une alimentation saine et savoureuse, tout en allégeant la charge chimique malsaine des aliments.

Comme le rappelle Corinne Lalo dans son ouvrage Les perturbateurs endocriniens : tout ce qu’on ne vous dit pas, le grand désordre hormonal, les solutions existent et sont accessibles. En comprenant où se nichent ces toxines et en adoptant des gestes simples, nous pouvons protéger nos familles et contribuer à un environnement plus sain.
Une cuisine saine, c’est une santé préservée. Chaque petit changement compte. Alors, pourquoi ne pas commencer dès aujourd’hui ?

Avec toute mon affection,
Lucie
P.S. : Si ce sujet vous interpelle, je vous invite à découvrir notre webinaire avec le Professeur Henri Joyeux et Corinne Lalo. Nous y aborderons ces questions en détail et partagerons des solutions pratiques. Rendez-vous le mercredi 27 novembre à 20h30, en ligne. Infos et inscription sur le Site de Familles Santé Prévention : www.famillessanteprevention.org.

Lucie

* texte contrôlé et validé par le Pr Henri Joyeux

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