LE PORNO – source et chemin des dérives sexuelles criminelles partout dans le monde
Mes très nombreuses rencontres dans les milieux scolaires et universitaires public comme privé, en France (avec l’agrément ministériel 2005-2015), en Europe, (Belgique, Pologne, Suisse, Italie) et au Maroc comme au Canada, avec des jeunes de toutes les tranches d’âge et leurs parents, à partir de l’année 1982 (date de l’irruption du sida sur la planète) m’ont beaucoup appris. Le Sida avec la mort certaine était alors plus dangereux que le cancer.
Jack Ralite, ministre de la Santé de François Mitterand avait conçu la grande concertation sur le cancer qui dut s’élargir au sida. Il s’agissait pour moi en tant que jeune professeur de cancérologie, tous les jeudis, d’informer puis d’écouter les questions des jeunes, groupés selon les tranches d’âges, des écoliers aux lycéens et universités, et de répondre à leurs questions reçues, dès le CM2, sur des papiers anonymes. Le thème des rencontres se déclinait en 3 lettres : S.A.S. ou Santé, Amour Sexualité, le dernier mot à peine prononcé déclenchait les cris de joie à tous les âges.
En soirée je rencontrais leurs parents dans des salles combles et leur soumettais les questions très pertinentes de leurs jeunes. Les questions des parents étaient surtout liées à la peur du sida et à la manière de les informer (que dire, quand dire ?) en particulier au sujet des différentes orientations sexuelles déjà prônées par des associations ouvertement prosélytes depuis les années 70 et plus largement par les médias.