Lettre N°205 du Pr Henri Joyeux – Le 30 novembre 2018
Comment éviter concrètement l’acidification de l’organisme pour votre Santé
Vous l’avez compris, le pH de notre sang est très stable grâce au merveilleux fonctionnement des systèmes tampons qui sont des mécanismes majeurs de compensation.
Les perturber trop fortement est extrêmement dangereux. Les réanimateurs le savent bien qui s’occupent des patients entre vie et trépas. Ils mesurent chez ces personnes très fragiles le pH et les gaz du sang très régulièrement.
Ils scrutent en permanence les états sanguin, respiratoire, les fonctionnements du foie et des reins, par des bilans réguliers plusieurs fois par jour.
Ils utilisent les moyens de réanimation les plus sophistiqués, pour la respiration et par voie veineuse afin de ré-équilibrer le pH sanguin, car l’acidose au dessous d’un pH sanguin à 7 ou l’alcalose au dessus de 7,8 conduisent à la mort.
En réanimation et soins intensifs, le pH du sang est un des paramètres majeures
En soins intensifs et lors du monitorage anesthésique des interventions chirurgicales lourdes le pH sanguin est suivi de manière très rigoureuse.
Quand il baisse, l’acidose stimule la respiration donc crée l’hyperventilation, à l’inverse quand le pH monte l’alcalose déprime la respiration. Le danger d’une alcalose importante est donc l’hypoventilation.
L’acidose comme l’alcalose peuvent être d’origine métabolique ou respiratoire ou plus grave mixtes. C’est la survenue simultanée d’un désordre métabolique et d’un désordre respiratoire déviant le pH dans le même sens qui risquent d’empêcher le fonctionnement des mécanismes de compensation et constitue un danger grave.
Prenons quelques exemples en distinguant les acidoses des alcaloses.
LES ACIDOSES
Elles peuvent donc être métaboliques ou respiratoires.
* L’acidose métabolique par inondation d’ions acide dans l’organisme provenant du milieu cellulaire a pour conséquences, de la fièvre, une baisse de l’oxygénation d’où la réaction d’hyperventilation respiratoire.
Elle s’observe dans les complications du diabète, de l’alcoolisme aigu, d’un état de jeûne excessif. C’est alors une acido-cétose, avec accumulation de corps cétoniques toxiques pour le cerveau qui rendent le sang très acide.
On l’observe dans les complications du diabète de type 1 ou de type 2 quand un stress important est présent. Dans ces cas les cellules n’utilisent plus le glucose et tout l’organisme à la recherche d’énergie, dégrade les cellules du tissu gras sous forme de corps cétoniques[1]. Tous les mécanismes de compensation se dérèglent.
Le mécanisme compensateur est l’hyperventilation pour faire baisser la pression partielle du sang en gaz carbonique.
* L’acidose respiratoire, apparaît quand en réanimation le respirateur est mal réglé ou due à une obstruction des voies respiratoires par un corps étranger ou lors de grands bronchospasmes.
La détresse respiratoire conduit au coma avec souvent œdème aigu pulmonaire, les poumons étant envahis d’eau conduisant par hypoxie à l’arrêt du coeur.
De telles complications se voient dans les suites de la chirurgie pulmonaire lourde comme dans les intoxications aigues des fumées des incendies ou dans les intoxications à l’oxyde de carbone[2].
Ces intoxications au CO – première cause de mortalité par toxique en France – sont responsables très vite de maux de tête, nausées, vomissements. Dans ces cas, il est nécessaire d’aérer et d’évacuer les lieux pour appeler les urgences le 15 ou le 112. Dans les cas d’intoxication aiguë avec une concentration très importante de CO, l’arrêt respiratoire immédiat est possible puis cardiaque qui ne tarde pas.
LES ALCALOSES
Elles peuvent aussi être métaboliques ou respiratoires.
* L’alcalose métabolique se voit dans les cas de pertes digestives hautes, tels les vomissements abondants ou par le bas avec des diarrhées abondantes, ou l’utilisation excessive des diurétiques qui font fuir le potassium.
* L’alcalose respiratoire est observée quand le respirateur est mal réglé, dans les états fébriles graves avec septicémie, dans les attaques de panique et de stress et se traduit par la tête qui tourne, des crampes, parfois une crise convulsive. Elle se voit aussi en montagne, en haute altitude où on est confronté à une baisse de la pression atmosphérique de l’oxygène (un tiers du niveau de la mer au sommet de l’Everest et 70% à 3000 mètres) qui stimule la ventilation.
Nous ne rentrerons pas en réanimation dans les techniques de rétablissement des équilibres qui sont complexes et dépendantes des capacités de résistance de l’organisme soumis à des contraintes majeures qui mettent la vie en danger. Elles concernent sous la surveillance rigoureuse du pH et des gaz du sang, les techniques d’assistance respiratoire et l’apport des solutions dites tamponnées destinées ensemble à maintenir l’équilibre acido-basique.
Les 7 conditions dans la vie quotidienne pour garder un pH stable sans surcharger les mécanismes de régulation
L’important est maintenant de comprendre comment éviter de surcharger ces systèmes de régulation : les globules rouges du sang et le fonctionnement cardiaque, les poumons, les reins, le foie, les glandes hormonales, le système ostéo-articulaire, bref garder une bonne immunité donc les meilleures défenses immunitaires.
* Première condition, maintenir la circulation sanguine.
Une pression artérielle correcte impose un bon retour du sang veineux au cœur, donc une bonne force cardiaque. Cela dépend de l’âge évidemment, en évitant les traitements hypotenseurs excessifs[3], souvent prescrits chez les personnes âgées qui se retrouvent avec une tension artérielle trop basse. Le cerveau est alors moins bien irrigué mais aussi tous les organes : poumons, foie, reins, système musculaire… Il s’ensuit un état de fatigue et de dépression tant psychologique qu’immunitaire.
Il est normal qu’avec l’âge la tension artérielle s’élève. Les dangers ce sont surtout les à-coups tensionnels avec l’hypotension orthostatique au lever le matin et les hypertensions de stress dans la journée.
* Deuxième condition, veiller à un état respiratoire régulier.
Les poumons oxygènent bien tout l’organisme, évitant les complications des bronchopathies chroniques du tabagisme, de l’emphysème ou autre pathologie respiratoire chronique. Une respiration abdominale ample et régulière permettra l’entrée du maximum d’oxygène dont l’organisme a besoin.
* Troisième condition, choisir une alimentation à forte tendance végétarienne.
Nous l’avons vu les aliments d’origine animale, quels qu’ils soient et quels que soient leurs goûts ont tendance à acidifier notre organisme. Cette acidification est secondaire à la dégradation dans le tube digestif des protéines animales – viandes rouges-charcuterie, blanches, viandes marines et produits laitiers en excès.
Se forment ainsi des résidus azotés, sous forme d’ammoniac en particulier, qui est une base. Ce NH3 sera acidifié par le foie et ainsi transformé en NH4 et urée qui suivant le cycle entéro-rénal sont éliminés par les reins dans les urines. L’acidification des urines (leur pH nettement inférieur à 7) protège l’organisme tout entier de trop d’acides en les éliminant.
Nous avons vu que tous les végétaux, dans la mesure où ils sont bien et longuement mastiqués pour éviter les phytates, ont une action alcalinisante.
* Quatrième condition maintenir le meilleur fonctionnement du foie, éviter les surcharges alimentaires et de plus en plus médicamentauses.
Plaque métabolique principale où converge via la veine porte (porte du foie) tout ce que l’intestin a laissé passer : d’abord les nutriments dont l’organisme a besoin.
Sans compter les trop nombreux médicaments : molécules en tout genre que l’on consomme sans s’en rendre compte et dont on oublie ou dissimule tous les effets secondaires ou indésirables.
La masse hépatique se renouvelle normalement tous les ans, sauf quand trop de sucres (lactoolisme), d’alcool (alcoolisme)[4], trop de perturbateurs endocriniens l’atteignent. Parmi ces derniers, il n’y a pas que ceux de l’environnement dont on parle le plus. On oublie toutes les hormones synthétiques qui inondent l’organisme, prises comme des bonbons dont les rivières et les fleuves sont les témoins muets[5].
Parmi les nutriments nécessaires à un bon état nutritionnel, on peut en compter vingt quatre[6] :
– l’eau liée à des minéraux et oligoéléments,
– des sucres simples ou liés issus des hydrates de carbone,
– les acides aminés (essentiels ou non) seuls ou liés entre eux (peptides), issus de la dégradation des protéines, associés à l’ammoniac NH3 à l’origine de l’ammoniémie (taux d’ammoniac plus ou moins élevé dans la veine porte),
– des acides gras seuls ou liés entre eux (glycérides), issus des graisses animales ou des graisses végétales (acide oléique, acide gras essentiels oméga 6 et 3 dans un rapport assez proche),
– de nombreuses vitamines hydro et liposolubles.
Le fonctionnement du foie est biologiquement évaluable, au minimum par les taux dans le sang des enzymes majeurs TGO, TGP, GammaGT, des protéines de la coagulation, du taux d’albumine et des protéines transportant le fer en particulier.
* Cinquième condition, assurer une bonne fonction rénale.
Les reins assurent une fonction d’élimination d’une grande importance. Ils ont besoin d’une bonne hydratation, apportée par la circulation. Normalement ils ne laissent passer ni le sucre, ni les protéines mais éliminent les produits azotés en excès.
S’ils ne fonctionnent pas ou mal, l’organisme est intoxiqué par ce qui n’est pas éliminé, l’urée, d’où le syndrome urémique qui se traduit dans le sang par une hyperazotémie qui conduit au coma et une hyperkaliémie (trop de potassium dans le sang) qui intoxique le cœur. Seule solution alors, les techniques parfaitement au point du ”rein artificiel” ou la greffe rénale.
* Sixième condition avoir une activité physique régulière.
Évidemment elle est consommatrice d’énergie, maintient les fonctions musculaires et ostéo-articulaires. Ainsi se renouvellent la masse musculaire et le cadre osseux, tous les 10 ans quand tout va bien même à 100 ans.
Cette activité peut aussi faciliter une transpiration abondante qui permet d’éliminer les pesticides environnementaux, perturbateurs endocriniens stockés en partie dans les tissus sous-cutanés proches des glandes sudoripares qui fonctionnent ainsi pour nous détoxiquer utilement.
* Septième condition, apprendre à gérer son et ses stress.
Eux aussi sont acidifiants, comme nous l’avons vu dans l’alcalose respiratoire, mais aussi par l’intermédiaire de la dépression des défenses immunitaires secondaire aux à coups de libération des hormones surrénaliennes, adrénaline trop souvent et corticoïdes de manière chronique..
L’objectif global est de protéger tous ces organes qui jouent chacun à leur place leur rôle pour éviter de perturber un tant soit peu la balance acide base.
C’est le fonctionnement harmonieux de ces 7 conditions qui est à la base de notre santé.
Comment éviter l’acidification de l’organisme
Il faut donc éviter l’acidité chronique ou la tendance acidifiante, car elle est source d’inflammation chronique, dans différentes zones du corps selon les susceptibilités génétiques de chacun.
Les plus fréquentes sont ostéo-articulaires et tendineuses et se traduisent quand l’acidité devient chronique par les états arthrosiques – nécessitant tant de prothèses articulaires – et l’ostéoporose.
Cette dernière devient la pathologie du milieu de vie et au delà, pour les femmes comme pour les hommes, diagnostiquée par l’ostéodensitométrie paramétrée de telle façon que personne ne soit en bonne santé. Et ainsi tous ont besoin d’un traitement compensateur.
Trop d’acidité entraîne un appauvrissement en potassium, magnésium et en calcium. La conséquence majeure est l’aggravation du stress plus ou moins conscient et l’ostéoporose car l’organisme pour compenser l’acidité va chercher magnésium et calcium dans notre corps pour tamponner l’excès d’acide qui perturbe notre métabolisme et notre flore intestinale, ainsi que notre ossification. D’où la montée de l’ostéoporose dans nos pays dits ”développés”.
On comprend ainsi pourquoi les maladies auto-immunes peuvent toucher tous les organes, la thyroïde (thyroïdite) ; le système nerveux central ou périphérique (SEP, Alzheimer, Parkinson, démences) ; l’enveloppe cutanée (Lupus, Sclérodermie, Psoriasis..) ; le système ostéo-articulaire et tendineux (Polyarthrite, Spondylarthrite, Polymysite, fibromylagie) ; le tube digestif de haut en bas (maladie de Crohn et rectocolites ou RCUH) et ses glandes annexes, pancréas (pancréatites auto-immunes) et foie (hépatites, cholangites auto-immunes)..
On comprend aussi combien les 7 conditions ci-dessus démontrent l’importance et la cohérence des fonctionnements entre organes. Chacun est aussi important que les autres, et la base du fonctionnement harmonieux du tout dépend pour une grande part de notre alimentation, qui traverse le tube digestif dont le foie si souvent surchargé.
N’oublions jamais qu’intestin et foie à eux seuls et ensemble sont responsables de 70 à 80% de nos défenses immunitaires.
Résumons les conseils nutritionnels
Les aliments acidifiants
– Les protéines animales, viandes et produits dérivés du lait tous confondus.
– Les céréales, en particulier blé avec glutens ajoutés, avoine, seigle, orge, maïs, épeautre…
– Tous les aliments industriels en particulier ceux chargés en additifs, conservateurs, dont les sulfites et acides citriques ou autres édulcorants, exhausteurs de goût.
– Tous les sodas et jus en bouteilles ou packs.
– Certains fruits à goûts acides comme les pamplemousses et oranges, à éviter le soir même frais et crus. Par contre le citron ne l’est pas car on en consomme peu.
– Certains Légumes : attention à tomates et oseille, pas trop le soir.
Les aliments alcalinisants
Ce sont tous les végétaux ( fruits et légumes frais et secs) en particulier par leur richesse en potassium et magnésium sauf ceux cités ci-dessus.
Les comportements acidifiants
– manger trop vite sans mastiquer suffisamment pour réduire en purée et fabriquer beaucoup de salive; la salive est alcaline et contient plusieurs enzymes digestives, dont l’amylase pour digérer l’amidon de nos crudités, et de la lipase utile surtout chez le nourrisson. Sans l’amylase salivaire, nous fabriquons des phytates qui sont des acides dérivés des végétaux.
– si l’estomac par ailleurs reçoit des aliments mal préparés par dents et salive, ou mal cuisinés (trop cuits et trop riches), il fabrique beaucoup d’acide chlorhydique et se contracte en crampes et douleurs, provoquant des reflux gastro-oesophagiens.
Comment changer vos habitudes alimentaires[7]
– En priorité supprimer le gluten et les dérivés des laits animaux[8] : lait, beurre, fromage, crèmes glacées, brûlées… remplacer par du lait d’amandes ou noisette ou châtaigne mais pas liquides car des conservateurs et sucres leur sont ajoutés : les prendre en poudre bios.
Choisir pour faire son pain les farines de sarrasin, quinoa, petit épeautre, châtaignes plus riches en minéraux et moins hyperglycémiantes. Elles remplaceront avantageusement les farines usuelles.
– Supprimer les sucres vrais ou faux sauf miels naturels non chauffés de châtaignier ou acacia riches en fructose.
– S’orienter vers le végétal et le bio, crudités et salades, riches en potassium et magnésium, ainsi que calcium de qualité.
– Stopper les acides : vinaigres et sauces toutes prêtes (attention aux restaurants, demander sans sauce et avec huile d’olive)
– Passer à la cuisson à la vapeur douce qui nettoie les pesticides, acides, additifs et conservateurs, très courte , ce qui donne des aliments al dente qui obligent à mastiquer et saliver, première étape indispensable pour bien digérer et assimiler
– Prendre du magnésium de qualité
– En cas de dîner acide, boire lentement un ou deux grands verres d’eau de Vichy, bicarbonatée, ou ajouter un peu de bicarbonate dans votre verre d’eau …
– Laisser fondre sur la langue une cuillerée à café de poudre de fenouil avec la salive et déglutir doucement : c’est un calmant et digestif très efficace ; et avoir toujours dans vos poches de la propolis en comprimés ou des gommes à la propolis, à sucer tranquillement au long de vos journées bien remplies, ou propolis intense en poudre à mélanger avec miel de lavande (miel calmant à utiliser souvent) pour laisser fondre sur la langue.
– Notre collègue le docteur Ludwig Jacob a mis au point pour les personnes sans insuffisance rénale, une Formule alcalinisante contenant 95% de citrate de potassium, magnésium et calcium, pauvre en sodium, avec en plus silicium, zinc et vitamine D. Elle ne contient ni lactose, ni sucre, ni édulcorant, ni gluten. (www.medicatrix.be)
Surtout laissez tomber vos anti-acides contenant de l’aluminium et allez vers plus de naturel. Et pour les soupes en sachet, fini, pour visualiser l’acidité de ce genre d’aliment mettez y une cuillérée à café de bicarbonate et vous verrez la réaction chimique : de la mousse !
Une simple courgette mixée dans de l’eau avec thym et huile d’olive même crue ou à peine chauffée, ou quelques rondelles de carotte ou de fenouil frais crus, et du cumin, sont aussi rapides et bien plus satisfaisantes et bienfaisantes que la poudre de n’importe quel sachet.
Ah nous allions l’oublier ! Respirez profondément et bougez-vous, car l’oxygénation est aussi un bon moyen de se désacidifier, s’aérer est important. Et ayez toujours avec vous de l’eau riche en bicarbonates, comme Vichy ou Badoit, ou en magnésium comme Hepar ou Rosanna.
Vous savez tout sur l’équilibre acido-basique. Vous ne vous laisserez pas acidifier car vous avez compris comment gérer cet équilibre.
Votre santé et votre vitalité en dépendent.
Régalez vous.
Pr Henri Joyeux
[1]Même les cellules cancéreuses les utilisent, ce qui rend inutile et même dangereux les régimes « cétoniques” en cancérologie, contrairement à une tendance actuelle.
[2]Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz asphyxiant indétectable, invisible, inodore et non irritant. Il diffuse très vite dans l’environnement et peut être mortel en moins d’une heure. L’intoxication se produit après l’inhalation de ce gaz, issu de la combustion des matières organiques des chaudières, dans des conditions d’apport insuffisant en oxygène, ce qui empêche l’oxydation complète en dioxyde de carbone (CO2). Le monoxyde de carbone provoque l’intoxication en se fixant sur les globules rouges (via la respiration et les poumons) et en empêchant ces globules de véhiculer correctement l’oxygène dans l’organisme.
[3]par crainte d’hémorragie ou de thromboses responsables d’accidents cardio-vasculaire ou vasculaire-cérébral.
[4]Sucres et alcools en excès sont à l’origine de la stéatose hépatique ou NASH (Non Alcoolic Steato Hepatitis), c’est à dire en deux mots du « foie gras ».
[5]Deux livres très importants dont aucun média médical ou non n’a parlé :
– Perturbateurs endocriniens et maladies émergentes– Dr Alain Collomb, Dr Jean Yves Gauchet, Dr Claude Lagarde – Ed. Dangles 2015
– La Pilule contraceptive – Dangers et Alternatives – Pr Henri Joyeux et Dominique Vialard – Ed. Rocher 2013
[6]Apportés tous ensemble dans une poche nutritive, dénommée « All in One» infusée par voie veineuse, ils peuvent assurer le remplacement total des fonctions de nutrition. C’est ”l’intestin artificiel”.
[7]Mangez Mieux et Meilleur de 0 à 100 ans – Ed Rocher 2018
[8]Gardez pas plus d’une petite portion de fromage de chèvres (crottin) ou brebis, tomme, pérail, ou Roquefort…
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