Refuser d’être entravé dans sa vocation médicale
Le professeur Didier Raoult est avant tout un vrai clinicien, observateur, chercheur, décideur. Il applique en conscience ce que son immense expérience lui a appris. Face à l’urgence il n’attend pas la multiplication des comités, des réunions inutiles, des jalousies stupides des collègues qui courent les ministères et les plateaux de télévision parisiens. Pas plus que les infos de quelques journalistes médecins ou ministres qui nous ont rassurés sans rien savoir ou en sachant…
C’est au contact du terrain que sont les authentiques cliniciens, médecins, chirurgiens et les pharmaciens, professeurs de chimie thérapeutique. Des femmes et des hommes, des chefs d’équipe qui sont au service des malades et se méfient des diktats des offices de santé, trop souvent indirectement au service des laboratoires pharmaceutiques, ou d’émissions audiovisuelles.
Didier Raoult a une éthique rigoureuse, fidèle au serment d’Hippocrate qu’il a prêté en 1981. Il se moque des critiques. Sa vocation c’est la santé du malade qu’il a en face de lui d’abord et la santé publique ensuite qui peut éloigner du réel quand elle est pensée seulement en termes de statistiques.
Une immense expérience proche des malades, des contacts(1) et des références internationales(2) lui ont suffi pour décider dès le 25 février 2020 de prescrire à des patients atteints par le coronavirus, un médicament qu’il connaît parfaitement.
Le professeur Raoult parce que nous sommes en temps de guerre, n’a donc pas attendu les statisticiens et leurs méta-analyses (3) ou les études randomisées. Celles-ci tirent au sort les malades pour tester les nouveaux médicaments que présentent sans cesse l’industrie qui s’est implantée dans les centres de santé. C’est ce qui se passe dans les instituts du cancer que je connais bien, envahis d’études cliniques dites ”précoces” qui sont en réalité des essais thérapeutiques.
Il est certain que les traitements rapportent en termes financiers bien plus que la prévention, très peu développée dans tous les domaines (4).
Les mathématiciens savent-ils qu’on leur fournit des études sélectionnées et qu’ils sont chargés d’obtenir les résultats espérés par ceux qui les payent. Et les résultats négatifs ne sont pas publiés.
Sur les champs de bataille on n’a pas besoin des mathématiciens sinon pour compter les morts et les blessés !
Ainsi sont imposés aux médecins par les autorités de santé des protocoles de traitements totalement construits par Big pharma (cela rapporte plus et est payé par l’assurance maladie !) : contre des pathologies fabriquées et surtout généralisées telles l’ostéoporose, la ménopause, l’arthrose, le vieillissement, la moindre fièvre ou douleur, le petit rhume, les troubles psychologiques ou de comportements… Et on rejette l’homéopathie qui ne coûte rien et évite des traitements lourds !
Un médicament bien connu et pas cher dans des indications précises
La Chloroquine d’abord est un médicament qui a fait ses preuves dans de nombreuses indications : nommé dès l’année 1955 antipaludéen de synthèse. Dérivée de la quinine extraite de l’écorce du quinquina (5), elle fut le premier médicament efficace contre le paludisme, en préventif et comme traitement. Il était très connu et utilisé par les médecins militaires et coloniaux en mission et ne coûte quasiment rien.
Le Collège médical de pharmacologie médicale affirme sa juste prudence : « C’est un médicament à marge thérapeutique étroite qui, en surdosage, peut entraîner soit des troubles du rythme cardiaque, soit des troubles sensoriels constituant le cinchonisme. (6) »
Sachez que la Société Française de Pharmacologie et de Thérapeutique sur son site < https://sfpt-fr.org/covid19-foire-aux-questions> répond à toutes vos questions en les sécurisant de sources scientifiques.
Par exemple à la question ”Chloroquine, Hydroxychloroquine, Nivaquine, Plaquenil… c’est quoi ?”, elle répond :
« En France, elle est commercialisée sous le nom de Nivaquine®. Il existe un dérivé de la chloroquine, l’hydroxychloroquine (dont le nom commercial est Plaquenil®), utilisé de longue date dans certaines maladies auto-immunes telles que le lupus ou la polyarthrite rhumatoïde. Ces deux médicaments sont dits « à marge thérapeutique étroite », ce qui signifie que la dose efficace et la dose toxique sont relativement proches. Il est donc essentiel de bien respecter les modalités d’utilisation de ces médicaments pour éviter l’apparition d’effets indésirables graves, notamment cardiovasculaires. En aucun cas il ne faut prendre ces médicaments sans prescription médicale. » C’est exactement ce que dit le Pr Raoult et son équipe.
Une association thérapeutique courageuse et logique
Face au Coronavirus 2, un double objectif urgent : réduire la charge virale et donc la contagiosité.
1/ Eviter la réplication ou multiplication virale
Elle risque d’atteindre 10 000 à 100 000 particules virales qui pénètrent d’abord les cellules qui tapissent l’intérieur des voies aériennes supérieures d’abord : nez, gorge et carrefour aéro-pharyngé.
Ainsi peuvent apparaître les premiers signes bien connus dans les atteintes grippales, le perte du goût nommée agueusie et de l’odorat, nommée anosmie.
On sait aussi que ces signes sont présents mais assez faiblement à leur début, au cours des maladies neuro-dégénératives, Alzheimer et Parkinson.. et qu’ils sont donc difficiles à repérer.
Des publications internationales ont relié ces signes à la fréquence des carences en zinc (7), oligoélément essentiel, dont 98% est localisé dans les cellules. C’est le plus important après le fer qui évite l’anémie. Le déficit en zinc est corrélé à des taux d’albumine faibles dans la circulation sanguine, et à la consommation excessive de produits laitiers (8), ce qui se voit fréquemment chez les personnes âgées (50% sont carencées) poussées à consommer avec des arguments pseudo-scientifiques.
2/ Eviter la surinfection pulmonaire
Le danger est que les particules virales du Covid 19 pénètrent les voies respiratoires basses vers la trachée, les bronches et bronchioles jusqu’aux alvéoles pulmonaires. La fabrication du mucus est alors plus épaisse, les cellules munies de fins cils ne fonctionnent plus correctement, les expectorations sont difficiles ce qui rend la toux réflexe sèche, répétitive et épuisante.
La fièvre ne suffit pas à contenir les effets négatifs du virus, une véritable tempête de molécules inflammatoires (on parle de cytokines et chémokines) – aggravée par la carence en Zinc- sont libérées par le système immunitaire débordé.
Les voies respiratoires s’infectent d’où la nécessaire précaution d’associer un traitement antibiotique dont on connaît l’efficacité anti-infectieuse et anti-virale dans les infections respiratoires : l’Azithromycine.
Le devenir de l’Hydroxychloroquine dans l’organisme
Prise par voie orale, la molécule d’hydroxychloroquine (3 fois moins toxique que la chloroquine) est rapidement absorbée par le tube digestif, pour passer dans la circulation sanguine.
Elle atteint son taux maximal en 1 à 2 heures. Elle se lie à des protéines du plasma telle l’albumine (d’où la nécessité d’une bonne nutrition (9)) pour passer par le foie où elle est métabolisée par les enzymes très connus des spécialistes les cytochromes P450.
La molécule passe le placenta et dans le lait maternel et ne semble pas dangereuse ni pour la femme enceinte ni pour l’enfant. Elle est éliminée par les reins.
Le fait qu’en France l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) ait donné son accord pour l’inscrire dans la liste des substances vénéneuses un mois avant le début de la pandémie reste une énigme.
Comment expliquer son efficacité face au Coronavirus ? L’importance du Zinc
L’Hydroxychloroquine faciliterait l’entrée du zinc dans la cellule ce qui lui confèrerait un effet anti-viral en bloquant la réplication de l’ARN du Coronavirus expliqué très scientifiquement pour celles et ceux qui peuvent suivre dans le lien suivant.
https://www.youtube.com/watch?v=U7F1cnWup9M&feature=youtu.be
Dès 2010 puis 2014 deux publications, la première en Hollande, la deuxième en collaboration entre l’université d’Oklahoma aux USA et celle de Xuzhou en Chine, ont apporté des preuves scientifiques de haut niveau.
– Zinc inhibits Coronavirus and Arterivirus RNA Polymerase Activity in vitro and Zinc Ionophores Block the Replication of these virus in Cell culture.
– Chloroquine is a Zinc Ionophore.
Les liens entre la molécule et le zinc paraissaient déjà essentiels. De plus il est démontré que cet oligo-élement est un inhibiteur des molécules pro-inflammatoires (10).
Ainsi la supplémentation en zinc, surtout des personnes âgées et fragiles peut être très nécessaire d’autant plus que du fait de comorbidités elles consomment certains médicaments qui réduisent les taux de zinc dans le sang (11).
L’apport qui peut être conseillé est de 5 ml ou 5mg par jour dans un verre d’eau, sous forme d’Oligomax Zinc pendant tout le temps épidémique et surtout dès les premiers signes de réduction de l’odorat ou du goût.
Le Professeur Raoult explique « La molécule d’hydroxychloquine aurait deux effets pour accélérer l’élimination du virus : elle modifierait d’abord l’environnement acide de la poche vacuole de la cellule. Ce petit sac de liquide protégé par la membrane sert de nid aux virus. …l’écosystème tranquille de cet abri est chamboulé et les enzymes, impliquées dans la machinerie cellulaire utilisée par le virus pour se répliquer, sont empêchées d’agir. L’hydroxychloroquine favoriserait également l’apoptose, c’est-à-dire la mort cellulaire programmée, un mécanisme génétique qui protège l’organisme des infections en commandant aux cellules infectées de s’autodétruire. »
Et la question « Que se passe-t-il pour les gens que vous dépistez ? », il répond :
« Notre protocole est rodé. Nous regardons s’ils ont des signes cliniques de la maladie et nous leur faisons passer un scanner pulmonaire « à faible dose d’irradiation », comme le font les Chinois, car une partie des gens contaminés ne présentent pas de signes cliniques évidents de la maladie mais ont des lésions pulmonaires qui s’aggraveront s’ils ne sont pas traités. C’est à eux que l’on administre ce que nous considérons comme le seul traitement disponible à ce jour. Deux jours après, ils sont invités à venir réaliser un électrocardiogramme. Le risque cardio-vasculaire est l’effet secondaire le plus important. Ce traitement est ambulatoire mais les patients les plus sérieux sont naturellement hospitalisés. »
Quant aux collègues ou aux mathématiciens qui réclament une étude randomisée, où un groupe est traité avec les 2 médicaments et l’autre avec deux placebos, s’ils sont atteints par le Covid 19, accepteront-ils d’être tirés au sort pour prendre les placebos ou les laisseront-ils aux autres ? En temps de guerre c’est une organisation militaire que Didier Raoult a su mettre en place avec une magnifique efficacité.
Rendons hommage à notre collègue à toute son équipe (12) et à tout le personnel soignant qui se dévoue jour en nuit un peu partout dans le monde entier pour sauver des vies très fragilisées.
Nous veillons jour après jour pour votre santé.
Pr Henri Joyeux
1- Chen Caixian, un académicien chinois, déclarait le 12 février : « la chloroquine a de bonnes capacités antivirales contre le coronavirus évaluées in vitro ».
2 – Au Canada en 2005 en cultures cellulaires – Chloroquine is a potent inhibitor of SARS coronavirus infection and spread. Martin J Vincent and all- Virol J. 2005; 2: 69. Published online 2005 Aug 22. doi: 10.1186/1743-422X-2-69 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1232869/
En Inde en janvier 2020 dans l’Indian Journal of Pharmacology : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7074432/
3 – Méta-analyse dynamique (live meta-analysis) qui permet de produire pour chaque traitement une synthèse des résultats, annotée avec le niveau de preuve des études et du degré de certitude de la synthèse (adapté de GRADE). https://sfpt-fr.org/actualites.
4 – Sauf pour des vaccinations parfois abusives à des âges où le système immunitaire n’est pas mature ce qui impose un adjuvant dangereux l’aluminium. L’exemple le plus typique est la vaccination contre l’hépatite B au 2ème mois de la vie ou contre le papilloma virus dès 9 ans pour les garçons et les filles, sans certitude réelle de prévention à 100% du cancer du col ou de la zone ORL.
5 – Le quinquina, est un petit arbre qui garde ses feuilles toute l’année originaire de l’Équateur, arbre très connu au Pérou qui serait en danger d’extinction. En 1649, Louis XIV aurait été guéri d’une fièvre tenace grâce à l’herbe jésuite contenant de la quinine issue de l’écorce de l’arbre. Plus tard, son fils, sera également guéri grâce à cette poudre, il fera publier un document concernant ce traitement par l’apothicaire de la Cour.
6 – Il s’agit des effets indésirables de la quinine : troubles auditifs avec acouphènes, vertiges, céphalées, nausées, troubles de la vision (amaurose : baisse d’acuité visuelle sans lésion anatomique décelable), et même risque d’anémie par destruction des globules rouges pouvant entraîner une insuffisance rénale.
7 – de Benoist B, Darnton-Hill I, Davidsson L et coll. Conclusions of the Joint WHO/UNICEF/IAEA/IZiNCG Interagency Meeting on Zinc Status Indicators. Food Nutr Bull 2007;28(3 Suppl):S480-4.
8 – L’excès de calcium gêne l’absorption du zinc. Voir l’excellent article d’Anthony Bertou sur son site http://www.sante-et-nutrition.com/deficit-zinc/
9 – Associant au moins un œuf à la coque bio, (jaune liquide et blanc à peine pris) à du zinc présent dans les fruits de mer, les lentilles, le foie de veau, les noix et les graines en plus es nombreux fruits de saison longuement mastiqués pour entretenir le microbiote digestif.
10 – https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28513591
- Zinc is a potent and specific inhibitor of IFN-λ3 signalling. Read SA & all
11 – En cardiologie les diurétiques, les antagonistes calciques, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion et aussi les glucocorticoides, certaines pilules contraceptives chez les sujets jeunes.
12 – Sa dernière publication du 27 mars rapporte les résultats de ses traitements chez 80 patients atteints par le Covid 19 et traités avant les troubles respiratoires.
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