Lettre N°45 du Pr Henri Joyeux – Le 15 janvier 2015
Comment je m’exprime et comment je peux être malade déjà chez les enfants
Votre foie vous a dit, dans une première lettre, quelle place essentielle il tient dans votre organisme.
Trop souvent nous le malmenons. Il peut être atteint de multiples façons. Si vous avez bien compris son fonctionnement, vous avez toutes les chances de ne jamais le rendre malade.
Mais comment peut-il être atteint ? Il faut que vous connaissiez toutes les maladies qu’il doit gérer.
Je lui rends la parole.
Quand je suis malade, je ne suis pas « hépatiquement » responsable.
Voyez plutôt.
C’est le plus souvent vous qui m’envoyez des toxiques que je n’aime pas et qui abîment mes grandes capacités à votre service.
Quand je suis malade, on vous dit que vous avez une « hépatopathie », c’est une maladie du foie. Et les médecins qui me soignent sont des hépatologues.
Beaucoup de grands noms de la médecine ont donné leur nom à telle ou telle atteinte de mes cellules, de mes canaux biliaires, des gènes qui me font travailler pour tout votre organisme.
- Je suis sensible aux excès d’alcool, aux drogues de toutes sortes qui me traversent. Je ne pense pas seulement aux drogues interdites que je vois passer trop souvent chez les jeunes non avertis. J’essaye de gérer au mieux.
- Je suis aussi sensible à tous les médicaments inutiles dont vous me gavez à la moindre occasion : les statines, les antibiotiques, les hormones, les calmants, la liste impressionnante des antidépresseurs, des anxiolytiques et somnifères, les excitants, les anticancéreux qui n’agissent pas seulement contre les cellules cancéreuses quand je les stocke.
- Je suis sensible aux virus qui sont affublés d’une lettre A, B, C D, E et même G.
Je peux être malade de plus de cent façons différentes à tous les âges de la vie, dès la naissance jusqu’au plus grand âge.
De même que la génétique vous permet d’avoir les yeux bleus ou verts, je suis sensible à la génétique.
Si vous saviez le nombre d’enzymes – substances nécessaires à une réaction chimique dans votre organisme – dont j’ai besoin pour fabriquer tout ce qui vous est nécessaire ! Les plus grands hépatologues ne les ont pas toutes identifiées.
Quand tel gène me manque pour fabriquer telle molécule indispensable à la vie, on parle de maladie génétique du foie.
Je vais tout d’abord vous donner les signes que tous les médecins connaissent et qui traduisent que « moi, votre foie », je suis malade.
Les 3 grands signes cliniques
*La jaunisse, ils l’appellent « ictère » associé à des urines foncées et à des selles trop claires, couleur mastic.
* Le gros foie, c’est « hépatomégalie ». Le foie déborde du rebord des côtes à droite et peur vous faire mal par sa dilatation.
* Les troubles de la coagulationqui se traduisent par de petits hématomes sous la peau au moindre coup ou des saignements de nez inhabituels.
À ces signes s’ajoutent souvent une grande fatigue et un peu de fièvre. Quand la fièvre est élevée au delà de 39°C, elle est souvent due à une infection présente dans les voies biliaires ou directement en moi, votre foie.
Les signes biologiques indiquant que je souffre
* Les niveaux d’enzymes que je fabrique :
– les transaminases augmentent dans le sang au delà des taux normaux quand mes cellules souffrent. Elles sortent des cellules et passent dans le sang. Deux sont très connues même du grand public : les TGO ou SGOT [1] et les TGP ou SGPT [2] (ces derniers marqueurs sont plus spécifiques de mon inflammation). Les contraceptifs oraux, toutes les pilules [3], les statines, les antiépileptiques peuvent me perturber, d’où des augmentations des transaminases dans votre sang.
Je fabrique aussi deux autres enzymes que l’on peut doser dans le sang :
– les gamma GT [4] qui augmentent dans le sang chez les obèses, les alcooliques, les consommateurs excessifs de médicaments. Elles participent au transfert d’acides aminés à travers la membrane des cellules. Elles jouent aussi un rôle dans le métabolisme d’une molécule très antioxydante, le glutathion, considérée comme le roi des antioxydants, antivieillissement qui renforcerait le système immunitaire.
– la phosphatase alcaline (PAL) dont mon ami le squelette se sert. Elle libère des protéines les ions phosphate en milieu alcalin. Les savants disent qu’elle déphosphorylise. On a remarqué que son taux traduit souvent une obstruction des voies biliaires.
Une diminution des transaminases et des gamma GT est observée en cours de grossesse car, c’est mon bonheur, je travaille alors pour deux personnes, la maman et le bébé qui se construit.
* Les troubles biologiques de la coagulation, avec une baisse de certains facteurs que je fabrique régulièrement, la prothrombine en particulier qui est le deuxième facteur de la coagulation d’une cascade de treize facteurs. Ces facteurs servent à la formation progressive des caillots sanguins quand vous avez une petite plaie qui saigne.
* Le taux d’albumine dans le sang traduit ma capacité à fabriquer suffisamment de cette protéine dont vous avez tant besoin pour éviter que l’eau présente dans les espaces entre les cellules n’en sorte. Quand je ne fabrique pas assez d’albumine, l’eau n’est plus retenue. Elle s’infiltre dans les membres inférieurs, crée des œdèmes et même peut s’accumuler dans le ventre, c’est ce qu’on appelle une ascite[5].
* Quand les produits de la bile, en particulier le pigment de la bile [6], la bilirubine, ne prennent pas le chemin des voies biliaires, obstruées ou comprimées, ils passent progressivement dans le sang. La peau devient jaune, en premier lieu les conjonctives des yeux (le blanc de l’œil jaunit avant la peau). Les biologistes dosent alors les bilirubines dans le sang. Il y en a deux, l’une libre fabriquée par la rate et la moelle osseuse qui détruisent des globules rouges. L’autre est conjuguée par mes cellules pour être excrétée dans le tube digestif afin de colorer les selles.
Je peux être malade très tôt, dès la naissance et les premières années de vie.
Au 26e jour, j’appartiens à un humain de 4 mm de longueur.
« Un petit bourgeon m’annonce, foie et vésicule biliaire ».
À la naissance souvent j’inquiète les pédiatres, la sage-femme et les parents, parce que l’enfant est né prématuré.
En réalité, moi, le foie du bébé, je ne suis pas vraiment prêt à assumer mes rôles essentiels, je suis encore immature. Les pédiatres parlent de l’ictère du nouveau-né. On l’observe temporairement chez 60 à 80 % des nouveau-nés.
L’ictère du nouveau-né
Je l’explique aux spécialistes passionnés : les globules rouges tournent dans le sang du bébé depuis le 19e jour très précisément de la vie intra-utérine. J’étais déjà en germe dans un embryon !
Ces globules ne vivent pas plus de 120 jours – et même moins chez le prématuré –, cela veut dire que déjà à la naissance un grand nombre de globules ont terminé leur vie pour être remplacés par des globules « tout neufs ». Pendant la vie intra-utérine, le placenta et le foie de la maman s’occupent des produits de la dégradation des globules rouges.
Le volume de sang du nouveau-né par rapport à l’adulte atteint 90 ml/kg et même 95 ml/kg chez le prématuré. Il est de seulement 70 ml/kg chez vous les adultes. Ce volume important proportionnel au poids est nécessaire pour protéger le cerveau du nouveau-né qui a besoin d’être très bien irrigué.
À la fin de sa vie, chaque globule rouge libère dans le sang de retour vers la maman, par le cordon ombilical, le pigment vert « biliverdine » que moi, le foie de la maman, je convertis en « bilirubine » jaune, que je libère dans la bile. Quand le cordon ombilical sera coupé, c’est à moi, le foie du bébé, qu’il reviendra de gérer la destruction des globules rouges. Encore faut-il que je puisse le faire.
Si je suis très prématuré, je ne suis pas encore capable de fabriquer les enzymes pour convertir les molécules en substances moins toxiques. Pendant les 10 à 15 premiers jours de la vie du bébé à l’air libre, je ne sais pas bien éliminer la bile. Donc le taux de bilirubine augmente dans le sang du bébé et atteint évidemment tout son corps, y compris le cerveau qui n’aime pas du tout la bilirubine. Les noyaux de couleur grise du centre-cerveau peuvent être abîmés par la bilirubine en excès.
C’est pour cela qu’on parle de l’ictère « nucléaire » du nouveau-né qui peut être à l’origine d’une encéphalopathie chez le bébé, avec atteinte du nerf auditif qui peut être irréversible (surdité), et des mouvements anormaux des membres et des yeux.
Ces troubles affectent 3 cas pour 100 000 naissances, plus fréquents dans les pays au système de santé peu développé ; mais vus plus fréquemment chez vous du fait des sorties trop précoces de la maternité.
Normalement, chaque jour qui passe, on observe une diminution de la jaunisse du bébé, les taux de bilirubine maximum étant atteints vers le 3e/4e jour après la naissance.
Ainsi toute jaunisse qui ne disparaît pas 7 à 10 jours après la naissance doit être contrôlée par le pédiatre.
À la naissance ou un peu avant, des anomalies peuvent être détectées.
Les signes cliniques observés par le pédiatre et parfois (les premiers surtout) plus encore par la maman sont :
- la jaunisse très nette qui colore la peau et le blanc de l’œil,
- les urines foncées et les selles trop claires,
- une nette augmentation du volume du foie et souvent de la rate,
- le ventre gonflé et des vomissements excessifs,
- un retard net de développement.
On retrouve deux types de causes à ces maladies : une anomalie génétique ou une atteinte virale ou infectieuse pendant ma croissance dans le ventre du fœtus. L’atteinte virale ne peut provenir que de l’environnement maternel (épigénétique).
Les spécialistes me cherchent, moi le foie, dans au moins quatre maladies du nouveau-né.
1. La tyrosinémie héréditaire
Elle provient du même gène défectueux [7] chez chacun des parents. Cette anomalie est fréquente dans la Région du Saguenay-Lac-St-Jean au Québec où 1 individu sur 19 est porteur du gène défectueux, et 1 personne sur 1846 en est atteinte. La majorité de la population québécoise descend de moins de 10 000 ancêtres venus de France au XVIIe siècle, ce qui explique la large présence de la maladie dans la population où beaucoup de mariages consanguins ont eu lieu. Donc moi, le foie, je n’y suis pour rien !
Le diagnostic prénatal est possible. Il peut être pratiqué en recherchant l’enzyme inefficace, la FAH [8], dans le liquide amniotique.
La tyrosine est un acide aminé présent dans presque toutes les protéines animales et végétales. C’est le foie qui est chargé de la transformer grâce à une enzyme facilitatrice. Son absence crée une accumulation de tyrosine en moi le foie, qui devient toxique tant pour moi que pour les reins.
La maladie peut être aiguë ou chronique.
Elle peut apparaître dès le premier mois après la naissance. On observe un retard de développement, je deviens énorme comme la rate. Le ventre est distendu, les jambes sont enflées, et le nourrisson auquel j’appartiens saigne facilement du nez.
La jaunisse peut être très marquée. Seule solution, changer le foie grâce à une transplantation qui peut provenir d’un fragment de foie parental qui soit évidemment compatible.
Si on laisse évoluer la maladie malgré la suppression des aliments contenant la tyrosine (viandes, produits laitiers et autres aliments riches en protéines comme les noix et les haricots), je deviens cirrhotique et même assez vite cancéreux.
2. L’atrésie ou rétrécissement des voies biliaires [9]
Elle représente 1 cas sur 18 000 naissances en Europe. L’affection n’est pas héréditaire. Les filles sont un peu plus souvent atteintes que les garçons.
C’est la jaunisse qui ne rétrocède pas qui doit alerter. La bile ne passe pas. Les voies biliaires sont trop étroites. Seul le chirurgien permet le passage de la bile vers l’intestin par une intervention très minutieuse.
Si l’intervention n’est pas efficace, il faut envisager de me remplacer, c’est la greffe de foie vers la 2e année de vie de l’enfant.
Elle réussit dans 80 à 90 % des cas.
La greffe d’un fragment de moi-même provenant d’un vivant apparenté est possible, et me voilà renouvelé, c’est vous dire ma générosité !
3. Le syndrome d’Alagille [10] ou perte progressive des voies biliaires
Il s’agit d’une maladie qui, dans la première année de vie de l’enfant, se caractérise par la perte progressive des voies biliaires dans moi-même, le foie. Décrite par Daniel Alagille, elle a pris son nom.
Sa prévalence est de 1 sur 100 000 naissances, et la maladie serait due à des mutations sur le chromosome 20. Mon atteinte s’associe à une atteinte cardiaque, à des anomalies squelettiques et oculaires et à un faciès caractéristique (le front est bombé, les yeux écartés, et le menton pointu et en avant).
Les signes de la maladie sont la jaunisse et la mauvaise croissance au cours des trois premiers mois de la vie.
70 % des enfants atteints par ce syndrome d’Alagille « guérissent » vers l’âge de 2 ans. Par contre, 30 % des autres enfants atteints auront besoin d’une transplantation de moi-même, avant l’âge de 14 ans en général, car les médecins ne savent pas encore éviter la perte des voies biliaires dans le foie.
4. La maladie de Wilson [11] ou accumulation excessive de cuivre en moi, votre foie, mais aussi dans votre cerveau
C’est une maladie génétique, transmise par les 2 parents portant le même gène. Elle se caractérise par une accumulation excessive de cuivre dans l’organisme, plus particulièrement dans moi-même, le foie.
Normalement je régule la petite quantité de cuivre que vous consommez dans votre alimentation comme oligo-élément et qui sont nécessaires à votre santé. C’est moi qui en stocke le plus dans votre corps. Quand j’ai atteint ma limite de stockage, je rends le cuivre dans la circulation. Si l’organisme dans lequel je suis est porteur des 2 gènes parentaux identiques, j’accumule dès la naissance le cuivre sans le rejeter.
Au début de la maladie, le foie que je suis est normal, parfois un peu gras (stéatose). Plus tard on observe une véritable hépatite chronique et au delà je deviens cirrhotique.
Le cuivre va alors s’accumuler progressivement dans le cerveau qui se détériore à son contact, et dans la cornée (sans trouble de la vision) sous la forme d’un anneau brun autour de l’iris.
Les signes de la maladie peuvent mettre plusieurs années à apparaître. Ils ressemblent à ceux de l’hépatite virale.
Les signes cérébraux sont de deux ordres : soit des troubles de l’élocution avec affaiblissement de la voix, tremblement et déglutition difficile ; soit dépression, comportement maniacodépressif et tendances suicidaires.
Les signes apparaissent entre 3 et 45 ans.
Pour les spécialistes, le diagnostic est posé par le dosage du cuivre dans le sang (cuprémie), comme dans les urines (cupriurie) et de la protéine liée au cuivre, la céruléoplasmine.
On a découvert la maladie génétique en cause. Elle porte sur le chromosome 13, qui rend ma cellule hépatocyte incapable d’évacuer le cuivre dans la bile et rend en plus difficile la synthèse de la protéine transporteuse du cuivre, la céruléoplasmine.
Les spécialistes prescrivent un agent décuivrant comme la D-pénicillamine ou du zinc à forte dose. Ils sont pris sous forme de comprimés, de 2 à 3 fois par jour.
À ces médicaments il faut évidemment ajouter un régime pauvre en cuivre, refusant les crustacés, les fruits secs, les abats, le chocolat noir, noix et champignons. Le régime seul n’est pas efficace.
Très rarement on observe une insuffisance hépatique qui peut nécessiter une greffe de foie.
Je n’ai pas fini de me plaindre. Dans une prochaine lettre, je vous dirai tout ce qui m’inquiète tellement chez les jeunes, puis chez les adultes aussi.
****************
Votre foie vous a fait comprendre à travers cette deuxième lettre à la fois ses forces et ses fragilités, tant génétiques qu’épigénétiques.
N’oubliez jamais que le temps de la grossesse qui prépare une vie nouvelle est d’une extrême importance.
Il se prépare par une consultation préconceptionnelle des deux parents, qui vise à leur donner des conseils de nutrition et de vie, afin que leurs gamètes – ovules et spermatozoïdes – soient en meilleure forme avant leur réunion.
De plus, puisque vous le savez maintenant – votre foie commence à exister dès la fin de votre premier mois de vie dans le ventre maternel –, il est essentiel de lui éviter toute pathologie extérieure pendant tout le temps de la grossesse.
Diffusez cette lettre à tous les futurs jeunes parents, qu’ils s’abonnent gratuitement.
À bientôt pour la troisième lettre de « votre foie qui vous parle ». Cette fois c’est à vos ados qu’il s’adressera.
Professeur Henri Joyeux
Sources
[1] Sérum Glutamo-oxaloacétate Transférase ou ASAT Aspartate-Aminotransférase
[2] Sérum Glutamo-pyruvate Transférase ou ALAT, Alanine-Aminotransférase
[3] Après 7 ans de consommation de ces hormones à des taux 20 à 50 fois supérieurs à ceux fabriqués par les ovaires, toutes les femmes devraient faire une échographie du foie.
[4] Glutamyl-transpeptidase ou Gammaglutamyl-transférase
[5] Du mot grec Askos qui signifie Outre.
[6] Ce pigment, la bilirubine, provient de la fin de vie des globules rouges, 120 jours après le début de leur vie. L’hémoglobine du globule rouge – dont la fonction essentielle est de transporter les deux molécules d’oxygène O2 – est libérée, se dissociant en globine, protéine qui est dégradée en acides aminés qui sont recyclés, et en hème, substance nommée cofacteur qui se lie à une protéine pour être active. L’hème est dégradée en un substrat coloré en vert, la biliverdine, puis en bilirubine insoluble de couleur jaune. Le fer, lui, est recyclé. Extraite du sang, moi votre foie, je traite l’hème puis la libère dans la bile sous forme de bilirubine. Si les voies biliaires sont obstruées, comprimées ou encore immatures, la bilirubine n’a pas le choix, elle passe dans le sang et colore la peau.
[7] Le gène a été découvert en 1992 par le docteur Robert Tanguay, chercheur à l’Université Laval au Québec.
[8] La tyrosinémie est une maladie causée par l’absence d’activité d’une enzyme produite par le foie, la FAH = FumarylAcétoacétate Hydrolase.
[9] Il y a aussi le kyste du cholédoque qui atteint 1 naissance sur 2 millions, plus souvent chez les petites filles, diagnostiqué avant l’âge de 10 ans. La maladie n’est pas héréditaire, mais pourrait être d’origine infectieuse pendant la grossesse.
[10] Professeur Daniel Alagille (1925-2005) Fondateur et directeur de l’unité Inserm 56 “Hépatologie infantile” à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre (1966-1984).
[11] Décrite en 1912 par Samuel-Alexander-Kinnier Wilson (1878-1937) Chef du National Hospital for nervous Disease de Londres en 1904.
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