Les Perturbateurs Endocriniens et Nos Enfants
Dr Catherine Laurençon
Pédiatre Homéopathe
L’eau, la terre, les plantes, la faune, toute la chaine du vivant est contaminée….
Les 1000 jours dont on parle beaucoup (conception, grossesse et 2 premières années de la vie) sont la période la plus vulnérable aux polluants pour un organisme …
Nos hormones maintiennent notre milieu intérieur dans un équilibre constant et fragile, c’est l’homéostasie.
Un perturbateur hormonal est une substance chimique étrangère à l’organisme qui dérègle l’homéostasie hormonale.
Les hormones fonctionnent en se fixant sur les cellules cibles grâce à un récepteur spécifique.
Les polluants, tous issus de la pétrochimie, infiniment petits, ont des structures biochimiques proches des hormones, et vont pouvoir se fixer sur ces récepteurs, les squatter empêchant l’action naturelle des hormones. Les polluants agissent aussi sur le système nerveux, le système immunitaire et sont en relation étroite avec la flore intestinale, c’est tout le fonctionnement de notre organisme qui est donc impacté.
Nous avons bien un système de « détoxification » avec le Glutathion en première ligne mais quand la quantité de polluants est trop importante, le système détoxifiant est débordé et les polluants détruisent la communication entre les cellules qui est essentielle pour le bon fonctionnement de l’organisme.
1. L’Alerte de Rachel Carson : Un Printemps Silencieux
L’alerte a été donnée il y a 65 ans par Rachel Carson, biologiste pionnière de l’écologie, avec son livre merveilleux au titre évocateur : « Printemps silencieux »

Son livre a fait l’effet d’une bombe aux USA.
Rachel raconte que dès 1945 pour lutter contre certains insectes, scarabée du japon dans l’Illinois, papillon « zig-zag » dans le sud des Etats-Unis, sont déversés des tonnes d’un insecticide appelé DDT mélangés à du mazout… Les sols sont contaminés, l’équilibre fragile de la nature est rompu, la faune sauvage est la première victime, oiseaux, poissons, petits et gros mammifères, c’est une hécatombe.
L’humain ne sera malheureusement pas épargné.
Malgré ses conclusions alarmantes, elle ne sera pas écoutée. Elle s’est heurtée à des intérêts économiques énormes et sera critiquée, traitée d’incompétente…
Et la pollution chimique évidemment va continuer …
Le DDT sera partiellement interdit en 1972 mais sera remplacé par d’autres pesticides encore plus toxiques.
Tout au long des décennies suivantes des phénomènes curieux apparaissent.
Corinne Lalo, journaliste d’investigation indépendante, dans son livre récent « Les perturbateurs endocriniens , tout ce qu’on ne vous dit pas « LE GRAND DÉSORDRE HORMONAL». Lisez le un crayon à la main.
2. Phénomènes Observés : Des Changements Inquiétants
Corinne fait l’historique des découvertes de la toxicité des PE, à partir des années 60 :
- – la féminisation des poissons de la Tamise, les poissons males se mettent à porter des œufs …. En France dans certaines rivières 25% des poissons deviennent hermaphrodites…
- – les escargots de mer femelles ont un sexe qui apparait, certains escargots mâles n’ont plus de pénis et toute reproduction devient impossible ;
- – la diminution de la production d’huitres, interrogent les scientifiques, une enquête va montrer que depuis les années 60 une nouvelle peinture pour les coques de bateaux a fait son apparition, elle contient un pesticide à base d’étain et tue mollusques et algues…. Plus de 150 espèces de gastéropodes marins sont touchés….
- – la population des ibis diminue, les naissances se raréfient, et des couples d’ibis homosexuels apparaissent lorsque leur nourriture est polluée par le mercure ;
- – en 1991 une biologiste américaine alerte à propos de l’aigle à tête blanche, l’emblème des Etats-Unis…et fait le lien entre sa quasi disparition et les polluants chimiques … Très vite, la même année, 21 scientifiques se réunissent pour alerter sur l’impact des produits chimiques sur toute la vie sur la planète ;
- – chez l’humain, le scandale du distilbène, prescrit entre 1948 et 1977, censé diminuer les fausses couches et la prématurité (il a été prouvé rapidement que non …) a provoqué de graves effets secondaires sur 10 millions de femmes sur 3 générations, cancers et malformations génitales.
Cette toxicité des PE est maintenant largement reconnue mais l’Etat et ses Agences de Santé ne diffusent pas les informations. La population doit donc s’informer toute seule ;
C’est à l’école et à l’université que l’on devrait expliquer aux enfants le danger de ces substances toxiques.
Beaucoup de maladies qui semblent sans rapport avec les PE, asthme, allergies, troubles du comportement chez l’enfant, diabète, obésité, maladies de la thyroïde, leucémies cancer du sein et désordres de la sphère de la reproduction et de la sexualité sont en fait liées à leur présence dans nos vies.

3. Les 6 Familles de Perturbateurs Endocriniens
Il y a 6 familles de perturbateurs endocriniens
- Les pesticides : le glyphosate qui a pour principe actif du Roundup. Il est le plus vendu au monde… Bien qu’il soit reconnu comme « probablement » cancérigène. L’Union Européenne a prolongé son usage jusqu’en 2034, c’est dire là encore la compétence des Agences Européennes de Santé.
- Les plastifiants : bisphénols, plastiques durs, phtalates, plastiques mous.
- Les perfluorés (pfas/pfos) : anti adhésifs, imperméabilisants, anti taches responsables entre autres de malformations chez le fœtus.
- les produits pharmaceutiques : médicaments, additifs alimentaires, vaccins.
- Les parabènes : conservateurs des cosmétiques et médicaments.
- Les poly bromés : retardateurs de flamme bromés.
3. L’Impact sur la Santé Humaine
Nous avons vu que la période des 1000 jours après la conception est la plus vulnérable pour l’enfant dans le sein maternel et pour le nourrisson jusqu’à 2 ans. On sait que 25% des couples consultent pour infertilité.
D’après l’INSERM, dans entre 20 à 25% des cas d’infertilité on ne retrouve pas de causes, le bilan hormonal, l’analyse de la perméabilité des trompes, le spermogramme sont normaux.
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- – Quel peut être l’impact des PE sur la conception ?
De nombreuses études ont montré la responsabilité des perturbateurs endocriniens.
La toxicité du glyphosate sur les gènes n’est plus à prouver, ses effets sur les écosystèmes sont certains, ainsi que sur le système immunitaire, il se fixe sur les récepteurs aux œstrogènes et perturbe ainsi l’équilibre hormonal.
– Pour les futurs papas, des études ont montré la responsabilité des pesticides sur l’infertilité masculine : une baisse du nombre de spermatozoïdes, une baisse de la testostérone, des malformations de l’appareil génital, des cancers du testicule et de la prostate. Une autre étude a montré que les parabènes entrainent des perturbations de l’ADN des spermatozoïdes.
– Pour les futures mamans, les PE vont entrainer de nombreuses pathologies qui vont également perturber la fertilité : pubertés précoces, règles irrégulières, ovaires polykystiques, endométriose et cancers …
La responsabilité du bisphénol A dans les causes d’infertilité masculine et féminine a été prouvée ; les phtalates favorisent l’endométriose, entrainent une baisse de la libido, des effets délétères sur les testicules du fœtus, une baisse de la testostérone chez les adultes.
Les polys bromés sont également responsables de retard à la conception d’après une étude danoise.
Malheureusement une étude a montré que 100% des femmes enceintes sont polluées, tous les polluants traversent la barrière placentaire, et on peut donc imaginer les conséquences délétères que l’Etat et ses Agences de Santé ne veulent pas reconnaître.
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- – Quelles sont les doses toxiques des PE ?
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Paradoxalement il a été montré que certains polluants pouvaient être toxiques à petites doses, pas à moyenne dose et redevenir toxiques à fortes doses.
Ce qui est important c’est l’association de plusieurs polluants, l’effet cocktail … Il est admis qu’à partir de 3 polluants il est impossible de calculer les interactions potentielles … Et on sait qu’on peut retrouver jusqu’à 200 polluants dans le sang du cordon ombilical du nouveau-né.
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- – Quels dégâts pour les enfants ?
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92 à 100% des enfants sont contaminés : ils ont souvent des taux 3 ou 4 fois supérieurs aux adultes pour les phtalates, les bisphénols, les polys bromés, les perfluorés.
On retrouve ces polluants dans l’alimentation mais aussi dans l’environnement, cosmétiques, peintures, solvants, textiles, revêtements des poêles, jouets en plastiques, meubles, tissus d’ameublement ; les taux des divers produits s’additionnent et interagissent ….
1) Augmentation du risque de cancers chez l’’enfant
L’exposition aux pesticides des parents en préconception, des mères pendant la grossesse et de l’enfant ensuite augmente le risque de leucémies aigues, tumeurs du Système Nerveux Central, de lymphomes et de tumeurs embryonnaires (rein, surrénales).
2) La différenciation sexuelle se fait au début du 3ème mois après la conception sous l’influence des hormones, testostérone ou œstrogènes et du programme génétique.
Des molécules chimiques venant de l‘extérieur imitent l’action des hormones et empêchent leur action. Il en résulte parfois une ambiguïté sexuelle, le nombre de personnes de désir et volonté « transgenres » est en augmentation surtout chez les jeunes filles. Ces personnes sont souvent en souffrance, suicides et dépressions sont fréquents, les traitements hormonaux destinés à créer le transidentité ont des effets secondaires non négligeables. (46 fois plus de risques de cancers du sein chez l’homme devenu femme.)
Tous ces perturbateurs hormonaux reçus pendant la grossesse pourraient modifier les futurs comportements sexuels et augmenter le nombre de personnes ayant de nouvelles orientations affectives et sexuelles : bisexualité et homosexualité.
3) L’autisme, multiplié par 100 en 50 ans aux USA. Les garçons étant 4 fois plus touchés que les filles… et les troubles du neuro développement ( TDA, TDHA, dyslexie, dysphasie, dyspraxie, déficience intellectuelle)
De nombreuses substances chimiques altèrent les capacités cognitives de l’enfant, la période fœtale est particulièrement à risque avec des polluants qui imitent l’hormone thyroïdienne, cette hormone étant cruciale pour la formation du cerveau de l’embryon puis du fœtus ; ensuite, à la période post natale, l’environnement pollué et l’inflation vaccinale sont également mis en corrélation avec l’autisme et tous les troubles du neuro développement.
Il est intéressant de noter que les enfants souffrant de ces troubles ont une détoxification naturelle perturbée avec une accumulation plus importante des polluants dans leur organisme.
4) L’asthme et les allergies respiratoires,
L’augmentation de ces pathologies a été rapide depuis 1960, elles surviennent de plus en plus tôt. 10% des français ont de l’asthme, les enfants sont plus touchés que les adultes, c’est la maladie chronique la plus fréquente chez les enfants. En CM2,14% des enfants sont atteints, 16% en 3ème.
Plusieurs études ont mis en évidence le lien entre PE et asthme et allergies.
– Une étude suédoise a montré que plus les maisons sont contaminées par les phtalates (sols en pvc le plus souvent) plus les enfants asthmatiques ont des symptômes sévères
– De nombreux médicaments provoquent la même inflammation pulmonaire que les PE, les antibiotiques, en particulier les beta lactamases (amoxicilline…), les AINS (Anti-Inflammatoires non Stéroïdiens), type aspirine, kétoprofène, ibuprofène … certains médicaments pour les pathologies cardio-vasculaires
Le paracétamol, à lui tout seul mérite un petit paragraphe :
- – 2 études danoises ont montré que la prise de paracétamol ainsi que la prise d’antibiotiques pendant la grossesse augmentent le risque pour l’enfant de faire de l’asthme dans les premières années de sa vie.
- – Le collège des médecins de Grande Bretagne attire l’attention sur les risques provenant de la prise d’antibiotiques pendant les 2 premières années de la vie, cela multiplie par 3 le risque d’asthme et par 2 le risque de rhinites et d’eczéma.
La liste des changements qui pourraient expliquer cette recrudescence de l’asthme depuis les années 60 est désormais établie :
- Nombre accru des vaccins dans la prime enfance avec des modifications dans leur composition, en particulier la présence d’Aluminium à des doses non négligeables injecté par voie intramusculaire. Il n’appartient à aucune réaction biologique dans le corps humain.
- Augmentation de l’utilisation des antibiotiques à large spectre.
- Utilisation accrue du paracétamol (Doliprane..).
- Développement des écrans entrainant une plus grande sédentarité chez les enfants.
- Exposition accrue aux allergènes des espaces intérieurs. Cette recrudescence inquiétante des allergies serait le résultat de l’altération des récepteurs des prostaglandines par les polluants que l’on retrouve dans les médicaments, les vaccins, les matières plastiques.
Nous continuons maintenant avec les dégâts pour les enfants :
- Le diabète, l’obésité, cette véritable épidémie depuis 25 ans, est non seulement due à une alimentation déséquilibrée et à un manque d’activité physique, mais de nouvelles études ont mis en évidence la participation également des substances chimiques de synthèse perturbant le pancréas et sa sécrétion d’insuline. On a prouvé également que l’exposition aux polluants pendant la grossesse peut être à l’origine d’un diabète et/ou d’une obésité à l’âge adulte.
- Atteinte du système immunitaire. Il est démontré que les enfants fortement imprégnés de PE ont une moins bonne réponse immunitaire.
- La thyroïde, l’épidémie de thyroïdite auto-immune augmente silencieusement depuis les années 1950, touchant principalement les femmes et de plus en plus tôt. Le taux de cancer de la thyroïde a été multiplié par 9 en 30 ans. Les responsables en sont le brome, le fluor, les dérivés du chlore, qui prennent la place de l’iode dans la formation de l’hormone thyroïdienne et perturbe sa disponibilité. Il y a aussi une interaction importante entre l’hormone thyroïdienne et les hormones sexuelles, surtout les œstrogènes, hormones féminines
par excellence.
4. Comment se Protéger ?
A. Dans la chambre et le salon
- – le matelas, éviter les traitements anti-acariens soit disant non toxiques contenannt baucoup de polluants (marque sanitized) solution : matelas latex 100% bio.
- – la couette, éviter également les traitements anti-acariens et anti-taches (marque scotchgard).
- – le sol, pas de lino en pvc, ils contiennent des phtalates, donc privilégier des sols en bois massif non collé ou en carrelage.
- – les rideaux, les fauteuils et canapés, éviter tous les traitements anti quelque chose ( marque Aquaclean), et retardateurs de flamme.
Pour les personnes qui souffrent d’allergies aux acariens il faut privilégier les mesures barrières mécaniques, aérer, éviter l’humidité, mettre la température de la chambre à 19°, laver draps et surmatelas souvent, à 60°C, passer aspirateur tous les jours, dépoussiérer les surfaces avec chiffon humide tous les jours.
B. Dans la salle de bains
On va y trouver les 3 principaux ennemis de nos hormones, les phtalates, présents dans 70% des produits d’hygiène et de beauté, les parabenes(conservateurs), les anti bactériens au triclosan.
Il faut lire les étiquettes, plus il y a de produits, plus c’est suspect, environ 40% des produits d’hygiène et de beauté contiennent au moins 1 perturbateur. Les teintures pour les cheveux sont particulièrement toxiques, les produits d’hygiène féminine, tampons, serviettes contiennent aussi pas mal de PE. Il faut privilégier le bio là encore.
Les parabènes sont retrouvés dans 80% des produits de la salle de bains et chez les femmes atteintes de cancers du sein.
Attention aux produits cosmétiques, pour les hommes, la plupart sont féminisants et diminuent la virilité. Le savent-ils ?
Les filtres UV ne se retrouvent pas seulement dans les crèmes solaires mais dans beaucoup de produits de soins. Prudence donc, lisez les détails des étiquettes.
C. Dans la cuisine
Choisir une alimentation saine, bio le plus possible, riche en légumes et fruits, adopter des cuissons douces, à la vapeur, réduire les plats tout préparés au maximum, éviter les produits « transformés ».
Il faut éliminer tous les produits en plastiques, ne garder que le verre, le bois, l’acier inoxydable, attention à certains instruments qui contiennent une partie en plastique.
- – Quelle eau faut-il boire ? L’eau du robinet contient des pesticides, des nitrates, des résidus de médicaments, des microplastiques, de l’aluminium aussi… à éviter donc. Les bouteilles d’eau en plastiques contiennent aussi des micro plastiques, à éviter donc. L’idéal est de prendre des bouteilles d’eau en verre ou d’installer sous l’évier un filtre en céramique ou en carbone, certains systèmes d’osmose inverse sont aussi sources de micro plastiques.
- -Pour le café, utiliser une cafetière en inox, et surtout pas de capsules qui contiennent plusieurs PE… acheter du café BIO.
- -Le micro-ondes n’est pas indispensable dans une cuisine !! Si vous en possédez un, il ne faut surtout pas : 1) – réchauffer des biberons en plastique, même s’ils sont sans bisphénol A, ils contiennent d’autres bisphénols tout aussi toxiques 2) réchauffer des aliments conservés dans des récipients en plastiques.
- -Les ustensiles de cuisine « anti adhésifs », contiennent des perfluorés toxiques, ils sont à proscrire, l’inox étant l’idéal ainsi que le verre et le bois.
- – Les produits d’entretien contiennent tous des dérivés du benzène ou des substances hormono toxiques. Choisissez des produits naturels très efficaces.
Le livre de Régine Quéva est une mine de conseils « fabriquer sa lessive, son dentifrice, son shampoing, ses produits d’entretien. »

D. À l’extérieur
- – Éviter les gobelets en plastique, ne pas boire l’eau des fontaines à eau, éviter les canettes de soda dont l’intérieur contient du bisphénol A, emporter un verre ou une tasse en céramique.
- – Le repas à l’extérieur : attention aux produits cuisinés riches en polluants. Il est indispensable d’apporter son repas dans un récipient en verre ou en inox.
- – Si nous prenons tous conscience de l’urgence à adopter ces bonnes pratiques il est encore possible de rendre à la planète sa beauté et d’assurer ainsi l’avenir de nos enfants.
Conclusion
Notre homéostasie a été perturbée, il va falloir nous battre pour qu’elle retrouve son équilibre.
Certes on nous parle beaucoup du réchauffement climatique, mais les scientifiques ne sont pas tous d’accord et l’urgence n’est-elle pas ailleurs ?
Aux USA le nouveau ministre chargé de la santé, Robert Kennedy Junior, conscient des dégâts commis par les perturbateurs endocriniens et les autres toxiques (métaux lourds etc…) depuis quelques décennies a déjà pris des mesures et ça n’est qu’un début, pour redonner une bonne santé à la population américaine. Il s’attaque aux lobbys de l’agro-alimentaire et de la pharmacie, et est prêt à se battre pour le peuple américain.
Quant à nos dirigeants français, ils manquent de courage et ne veulent pas, pour le moment, prendre la mesure des nombreuses menaces des substances chimiques sur la planète.
Pourtant notre survie et celle de toutes les espèces vont dépendre de notre capacité à réagir et à modifier nos habitudes de vie.
Dr Catherine Laurençon- Pédiatre Homéopathe